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Le Collège de l'AMF

Le Collège est le principal organe de décision et l’autorité de poursuite de l’AMF. Il comprend 16 membres issus d’univers différents. Cette pluridisciplinarité lui permet de disposer des compétences techniques et juridiques nécessaires à l’accomplissement de ses missions.

Son rôle

Adopter les nouvelles réglementations

L’exécution des missions de l'AMF est encadrée par un règlement général. Adoptées par le Collège, toutes les modifications du règlement général sont publiées au Journal officiel, après homologation par arrêté du ministre chargé de l'Économie. Le Collège approuve les instructions, les recommandations et les positions de l’AMF appelées « doctrine de l’AMF » qui précisent l'interprétation de son règlement général ou les orientations définies par l’Autorité européenne des marchés financiers (ESMA).

Prendre des décisions individuelles

Le Collège examine l’ensemble des dossiers individuels instruits par les services de l’AMF. Il peut s’agir de décisions de conformité d’offres publiques d’achat lancées sur des sociétés cotées, ou d’agréments des sociétés gestion (agrément sans lesquels lesdites sociétés ne peuvent exercer) ou d’agrément de produits d’épargne collective (sans lequel les produits en question ne peuvent être commercialisés) ou encore de visas sur des opérations financières. Le Collège se prononce sur chaque dossier à l'issue de cet examen.

Engager des procédures d’injonction et prendre des mesures d’urgence

Le Collège peut ordonner qu'il soit mis fin aux pratiques contraires aux lois ou règlements, lorsque ces pratiques sont de nature à porter atteinte aux droits des épargnants ou ont pour effet de fausser le bon fonctionnement du marché.

Examiner les rapports de contrôle et d’enquête et ouvrir les procédures de sanction ou proposer une transaction

Après examen des rapports de contrôle et d’enquête, le Collège peut décider d’ouvrir une procédure de sanction. Il informe alors les personnes mises en cause des faits qui leur sont reprochés et transmet le dossier à la Commission des sanctions pour instruction. Sous certaines conditions, le Collège peut proposer aux personnes mises en cause d’entrer en voie de composition administrative et d conclure un accord.

Si le rapport d'enquête ou de contrôle fait état d’éventuelles infractions pénales, le Collège transmet le dossier au procureur de la République. S’il contient des infractions pouvant être qualifiés d’abus de marché, le Collège doit saisir le Parquet national financier afin de mettre en œuvre la procédure d’aiguillage.

Le Collège délègue sa compétence à trois commissions spécialisées composées de six membres constituées en son sein et présidées par la présidente de l’AMF, pour prendre les décisions en matière répressive.

Prendre des décisions relatives au fonctionnement de l’AMF

Le Collège arrête le budget de l'AMF et approuve le compte financier. Il fixe le règlement intérieur, les règles de déontologie interne et les conditions générales de recrutement, d'emploi et de rémunération des collaborateurs de l'AMF. 

Ses membres

16 membres pluridisciplinaires

Le Collège est composé de 16 membres qui viennent d’univers différents : membres issus du Conseil d’État, de la Cour de cassation, de la Cour des comptes, de la Banque de France, de l’Autorité des normes comptables et membres professionnels désignés par le ministre de l’Economie, après consultation des organisations représentatives, pour leurs compétences financières et juridiques ainsi que pour leur expérience. Cette pluridisciplinarité assure au Collège les compétences techniques et juridiques nécessaires à l’accomplissement de ses missions. Le mode de nomination et la durée des mandats des membres du Collège sont la garantie de son indépendance.

Un Collège présidé par la présidente de l’AMF 

La présidente de l’AMF est la présidente du Collège. Elle bénéficie d’une voix prépondérante lors des délibérations, en cas de partage des voix. Elle a qualité pour agir au nom de l’institution devant toute juridiction et peut, après avis du Collège, former un recours à l’encontre d’une décision de la Commission des sanctions.

Les membres du Collège : un mandat de 5 ans, renouvelable 1 fois 

A l’exception du représentant de la Banque de France et du président de l’Autorité des normes comptables (nommés au titre de leurs fonctions), la durée du mandat des membres du Collège est de 5 ans. Ce mandat est renouvelable une fois.

Documents stylo

Les membres du Collège, comme ceux de la Commission des sanctions, sont soumis à des règles déontologiques communes.

Parmi celles-ci :

● L’exercice des fonctions avec dignité, probité et intégrité en veillant à prévenir ou à faire cesser immédiatement tout conflit d’intérêts;
● L’interdiction de siéger ou, le cas échéant de participer à une délibération, une vérification ou un contrôle si le membre a un intérêt ou s’il a eu un intérêt au cours des 3 années précédant la délibération, la vérification ou le contrôle;
● Le respect du secret des délibérations et la soumission au secret professionnel;
● La déclaration de la situation patrimoniale et des intérêts à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP);
● La gestion des instruments financiers détenus par les membres dans des conditions excluant tout droit de regard pendant la durée du mandat;
● L’incompatibilité de l’exercice du mandat de membres avec certains mandats électoraux et certaines fonctions professionnelles;
● Le contrôle de la HATVP sur la compatibilité des nouvelles activités professionnelles exercées à l’issue du mandat avec les fonctions de membres de l’AMF pendant trois ans.

Trombinoscope

Marie-Anne Barbat-Layani

Marie-Anne Barbat-Layani

Diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris et de l’Ecole nationale d’administration, ancienne élève du Master of Politics de l’Université de New York, Marie-Anne Barbat-Layani a consacré près de 20 années au service de l’État. Elle entame sa carrière en 1993 à la Direction générale du Trésor où elle sera nommée adjointe au secrétaire général du Club de Paris puis adjointe au chef du bureau Énergie, Mines et Télécoms du Service des participations de l’Etat.

En 1997, elle rejoint la représentation permanente de la France auprès de l’Union européenne à Bruxelles en tant qu’attachée financière en charge des dossiers concurrence, aides d’État, et services financiers. Trois ans plus tard, elle intègre le cabinet du ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie en tant que conseillère technique en charge des affaires européennes.

De 2000 à 2007, elle se voit tout d’abord confier, au sein de la Direction générale du Trésor, les fonctions de cheffe du Bureau des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et de secrétaire générale du Comité national de l’euro, au sein du Service de financement de l’État et de l’économie. Puis, celles de sous-directrice Banques et financements d’intérêt général.

En 2007, Marie-Anne Barbat-Layani devient directrice générale adjointe de la Fédération nationale du Crédit Agricole. Elle rejoint en 2010 le cabinet du Premier ministre en tant que directrice adjointe du cabinet. De 2012 à 2014, elle rejoint l’Inspection générale des finances. De 2014 à 2019, elle assure la direction générale de la Fédération bancaire française et de l’Association française des banques.

En 2019, elle se voit confier le secrétariat général des ministères économiques et financiers, dont elle est également haut fonctionnaire de défense et de sécurité.

Marie-Anne Barbat-Layani est chevalière de l’ordre national de la Légion d’honneur et officière de l’ordre national du Mérite.

Elle est présidente de l'AMF depuis octobre 2022.

Catherine Bergeal

Catherine Bergeal

Catherine Bergeal commence sa carrière à la sortie de l’Ecole nationale d’administration comme magistrate au tribunal administratif de Paris. Elle exerce plusieurs fonctions dans le domaine social, notamment en tant qu’inspectrice générale des affaires sociales, puis comme chargée de mission au secrétariat général du gouvernement sur le secteur santé et travail avant d’être nommée au Conseil d’Etat en 1994.

Directrice des affaires juridiques du Ministère de la Défense de 2002 à 2007, puis des ministères économiques et financiers entre 2007 et 2013, elle réintègre le Conseil d’Etat où, après des fonctions contentieuses, elle exerce ensuite la fonction de secrétaire générale de 2014 à 2019, puis de présidente adjointe de la section de l’administration avant d’être nommée en 2021 présidente de la section des finances.

Elle a, parallèlement à ses fonctions au sein du Conseil d’Etat, été membre de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique de 2013 à 2017, puis de la Commission de surveillance de la Caisse des dépôts et consignations de 2019 à 2023 et vice-présidente de la Cour de discipline budgétaire et financière. Elle est actuellement présidente de la première chambre de la Cour d’appel financière.

Elle a enseigné en divers domaines, notamment en légistique et en droit public économique, en qualité de professeur associé à l’université de Paris II.

Catherine Bergeal est membre du Collège de l’AMF depuis février 2024. 

femme

Claude Nocquet

Ancienne élève de l'Ecole nationale de la magistrature (ENM), Claude Nocquet a été magistrat à l'administration centrale du ministère de la Justice de 1973 à 1986. Elle a ensuite été nommée au tribunal de grande instance (TGI) de Paris en qualité de premier juge d'instruction, puis, en 1989, de vice-président et, en 1997, de premier vice-président.

Conseiller à la chambre criminelle de la Cour de cassation de 2003 à 2015, Claude Nocquet a été membre, puis présidente de la Commission des sanctions de l'Autorité des marchés financiers (AMF) de 2003 à 2013. Elle a également exercé, de 2015 à 2018, les fonctions de présidente de la commission d'instruction de la Cour de justice de la République (CJR).

Claude Nocquet est membre du Collège de l'AMF depuis février 2017.

Arnaud Oseredczuk

Arnaud Oseredczuk

Diplômé de l’Ecole des mines de Paris et de l’Institut d’études politiques de Paris, Arnaud Oseredczuk est nommé auditeur à la Cour des comptes à sa sortie de l’ENA en 2000, puis conseiller référendaire en 2003. Il rejoint l’Autorité des marchés financiers en 2005, où il exercera successivement les fonctions de responsable de la division régulation de la gestion d’actifs à la Direction des relations internationales, chef du service de la surveillance à la Direction des enquêtes et de la surveillance des marchés, puis secrétaire général adjoint en charge de la Direction de la Gestion d’actifs et des marchés.

Il est nommé Conseiller financement de l'économie et euro au cabinet de M. François Hollande à la présidence de la République, de mai 2012 à janvier 2014. Après trois ans passés à la Cour des comptes, il devient en 2017 administrateur général des Musées d’Orsay et de l’Orangerie, pour trois ans.

Désigné par le premier président de la Cour des comptes, Arnaud Oseredczuk rejoint le Collège de l’AMF le 29 décembre 2020.

Denis Beau

Denis Beau

Denis Beau a été nommé sous-gouverneur de la Banque de France à compter du 1er août 2017, et il a été reconduit en tant que premier sous-gouverneur le 12 janvier 2024. 

À ce titre, il a été désigné par le gouverneur de la Banque de France pour le représenter comme président de l’ACPR et à compter du 17 janvier 2024, il a été nommé président de l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiements (OSMP). Il est également membre du Collège de l’AMF et du Conseil de surveillance prudentielle de la Banque centrale européenne (BCE), et depuis le 1er janvier 2023, il est président du Comité budgétaire de la BCE (BUCOM).

Ses missions auprès du gouverneur couvrent en particulier les activités micro-prudentielles de la Banque de France, la filière fiduciaire, l'innovation, les activités du réseau de succursales de la Banque de France et la gestion interne de l’institution.

Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris et titulaire d’un MBA de l’INSEAD, il rejoint la Banque de France en 1986 où il débute comme analyste financier à la Centrale des bilans. 

Entre 1993 et 2007, il occupe des postes de management au sein de la Direction des marchés de capitaux et de la Direction des systèmes de paiement et des infrastructures de marché. Il a également été détaché un an comme représentant de la Banque de France à la Federal Reserve Bank de New York. 

Il a ensuite exercé les fonctions de secrétaire du Comité sur les systèmes de paiement et de règlement des banques centrales du G10 avant de revenir, mi-2008, à la Banque de France comme adjoint du directeur général des Études et des Relations internationales. 

En 2011, il a été nommé adjoint du directeur général à la Direction générale de la stabilité financière et des opérations (DGSO), chargée d’activités qui contribuent en particulier aux missions de stratégie monétaire et de stabilité financière de la Banque. 

Entre 2012 et 2017, il occupe la fonction de directeur général de la DGSO. Il préside à ce titre le Comité national des paiements scripturaux et représente la Banque de France dans des instances européennes et internationales traitant de réglementation prudentielle du secteur bancaire, de stabilité financière et de politique monétaire (Comité de Bâle sur la supervision bancaire, Comité sur le système financier global, Conseil des paiements en euros). 

Denis Beau est membre du Collège de l'AMF depuis août 2017.

Robert Ophèle

Robert Ophèle

Robert Ophèle, diplômé de l’ESSEC, rejoint la Banque de France en 1981. Après trois ans au Contrôle des banques, il est économiste à la direction des Études et des statistiques monétaires, où il conduit notamment des travaux sur les relations entre les évolutions des marchés financiers et la politique monétaire.

Détaché entre 1990 et 1991 à la Réserve fédérale (Fed) de New-York, il revient au siège de la Banque de France en tant que chef du service du Budget, puis comme directeur financier et du contrôle de gestion. Il représente la Banque de France dans de nombreux comités de l’Eurosystème. En juillet 2006, il est nommé adjoint au directeur général des Études et relations internationales, chargé des questions de politique monétaire et de la coopération avec l’université.

En juin 2009, il devient directeur général des Opérations, en charge notamment des opérations de marché, de la supervision des systèmes de paiement, de la stabilité financière et des services bancaires à la clientèle. Il participe aux travaux de nombreuses structures de Place (président du Comité national SEPA, président du groupe de Place Robustesse et du groupe Infrastructure de Place).

Nommé second sous-gouverneur de la Banque de France en janvier 2012, il est désigné par le gouverneur de la Banque de France pour le représenter en tant que président de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR). Il devient membre du collège de l’AMF en janvier 2012, membre de la commission de surveillance de la Caisse des Dépôts et, en janvier 2014, membre du Comité de Supervision du mécanisme de supervision unique de la Banque centrale européenne. Robert Ophèle a été président de l'AMF d'août 2017 à juillet 2022

Il est président de l’Autorité des normes comptables (ANC) depuis février 2023.

Jérôme Bascher

Jérôme Bascher

Diplômé ingénieur de l’Ecole nationale de la statistique et de l’analyse de l’information, Jérôme Bascher rejoint l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) en 1996, en tant que responsable sectoriel à l’indice des prix à la consommation. 

En 1999, il est nommé à la Direction générale du Trésor au poste de chargé d’études puis responsable de la synthèse des Prévisions de Finances publiques. Ensuite, il exerce à plusieurs reprises, la fonction de conseiller au sein de trois cabinets ministériels. De 2006 à 2007, il assume le rôle de secrétaire général de la Villa Médicis à l'Académie de France à Rome. 

En 2008, Jerôme Bascher est nommé directeur de cabinet du PDG d’Adoma. A partir de 2011, il rejoint la Caisse des dépôts et consignations (CDC) jusqu’en 2023, il y occupe le poste d’analyste risques puis de responsable service risques et contrôle interne. Ensuite, il devient commissaire surveillant, membre du comité des investissements et préside le comité de l’audit et des risques. 

Parallèlement, il occupe différentes fonctions institutionnelles : entre 2017 et 2023, il est sénateur de l’Oise, secrétaire de la Commission des finances du Sénat et membre du conseil de surveillance du Fonds de réserve pour les retraites (FRR). Il est notamment aussi vice-président du Conseil départemental de l’Oise de 2015 à 2017. 

Il est titulaire de l’ordre national du Mérite et de l’ordre des Arts et Lettres. Il est également lauréat de la Fondation Aspen. 

Jérôme Bascher est membre du Collège de l’AMF depuis février 2024. 

Corinne Dromer

Corinne Dromer

Ancienne élève de l’Institut d’études politiques (IEP) d’Aix en Provence, sa carrière débute en 1982 en tant que conseillère technique chargée des relations avec le Parlement au Cabinet du ministre délégué chargé du Budget. Corinne Dromer est certifiée administrateur de sociétés IFA/SciencesPo.

Corinne Dromer occupe, jusqu’en 1997, divers postes au sein du secteur bancaire et de cabinets ministériels. En 1997, elle entre au Conseil des marchés financiers (CMF) en qualité de secrétaire du Conseil puis elle rejoint en avril 2004, l’Agence France Trésor (AFT), comme responsable de la communication. 

Corinne Dromer intègre la Banque de France en 2007 où elle occupe le poste de directrice déléguée puis de directrice de la communication. 

Depuis 2016, Corinne Dromer préside le Conseil d’administration de la Médiation de l’assurance (LMA). Elle a présidé le Comité consultatif du secteur financier (CCSF) de 2016 à 2023. 

Elle est également titulaire de la Légion d’Honneur et de l’Ordre national du Mérite.

Corinne Dromer est membre du Collège de l’AMF depuis février 2024. 

Bernard Kuhn

Bernard Kuhn

Titulaire d’un doctorat en droit privé et d’un diplôme d’études supérieures spécialisées (DESS) de gestion, Bernard Kuhn débute sa carrière au sein des laboratoires pharmaceutiques Servier, avant d’intégrer la société Moët Hennessy en 1983 (renommée LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton en 1987) en la qualité de responsable juridique. 

En 1991, il se voit tout d’abord confier, au sein du Groupe LVMH, la fonction de directeur juridique. Puis en 1999, celle de secrétaire du conseil d’administration de LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton. 

Pendant plus de 30 ans, il a été étroitement associé aux opérations financières et de développement du Groupe, à la mise en œuvre de sa gouvernance ainsi qu’à la conduite des principaux contentieux. Il a notamment piloté les aspects juridiques des opérations de croissance externe du Groupe LVMH dont, en dernier lieu, l’acquisition de la société américaine Tiffany.

En parallèle de ses fonctions il a été membre du Conseil d’administration et Conseil de surveillance de plusieurs filiales du Groupe LVMH/Agache, en France et à l’étranger. 

Bernard Kuhn est membre du Collège de l’AMF depuis février 2024. 

Olympe Dexant - de Bailliencourt

Olympe Dexant - de Bailliencourt

Agrégée de droit privé et de sciences criminelles, Olympe Dexant - de Bailliencourt est professeure des universités en droit privé et co-directrice du Master Droit des affaires à l’Université de Franche-Comté. Ses principales thématiques de recherche portent sur le droit des sociétés, le droit des affaires, les offres publiques et les marchés financiers. Elle occupe depuis mai 2020, le poste de co-directrice scientifique de la Revue Droit des sociétés (LexisNexis) et de co-responsable de la chronique mensuelle « sociétés cotées » de cette même revue. 

Elle est aussi actuellement, rapporteur du groupe de travail de Paris Europlace sur le dialogue actionnarial, et de la commission du Club des juristes, consacrée à la responsabilité des administrateurs et des dirigeants en matière de durabilité et de devoir de vigilance. 

Depuis 2023, elle est est membre de la Commission consultative Epargnants de l’Autorité des marchés financiers. 

Olympe Dexant – de Bailliencourt est membre du Collège de l’AMF depuis février 2024. 

Jean-Marc Eyssautier

Jean-Marc Eyssautier

Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris et titulaire d’une licence d’anglais économique de la Sorbonne, Jean-Marc Eyssautier a effectué l’essentiel de sa carrière dans l’industrie bancaire et financière. 

Après des débuts à la Banque de France, au sein du réseau puis du siège, il rejoint en 1997, le dépositaire central de titres Sicovam/Euroclear France pour diriger le projet de fusion et d’optimisation des systèmes de règlement/livraison de titres (RGV). Il y exerce par la suite les fonctions de directeur commercial puis de directeur général adjoint. 

Il rejoint en 2001 le Groupe Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) en tant que directeur des opérations de la filiale dédiée à la conservation d’actifs. Membre du directoire, il contribue activement à la fusion avec le métier titres du Groupe Crédit Agricole pour former en 2005 le Crédit Agricole Corporate and Investment Bank (CACEIS). Au sein du CACEIS, il a notamment été directeur général de la banque en France, puis directeur pour le Groupe des risques et de la conformité.

Après 15 ans chez CACEIS, Jean-Marc Eyssautier prend la direction générale d’une fintech qui a pour but d’explorer le potentiel d’utilisation des nouvelles technologies dans le monde financier. 

Depuis 2022 il intervient comme consultant indépendant, et en 2023 il devient membre du Market Infrastructure Board de la Banque centrale européenne (BCE). 

Jean-Marc Eyssautier est membre du Collège de l’AMF depuis février 2024. 

muriel

Muriel Faure

Diplômé de l'ESSEC, membre de la Société Française des Analystes Financiers (SFAF), Muriel Faure a commencé sa carrière comme analyste financière en 1982. Elle a ensuite travaillé comme gestionnaire de fonds à partir de 1985 pour différents d'opérateurs financiers tels que ABN-AMRO, Fortis, BNP Paribas et Crédit Lyonnais. En 1994, elle fonde IT Asset Management, société de gestion de portefeuille spécialisée dans la gestion de valeurs de croissance de l’industrie mondiale des technologies de l’information.

De 2012 à 2016, Muriel Faure dirige FOURPOINTS (ex IT Asset Management, suite à une opération de croissance externe).

De 2009 à 2015, elle a été vice-présidente de l'AFG. Depuis 2015, elle est membre du Comité stratégique de l'AFG et responsable de la commission Recherche et Innovation, devenue Mission Innovation en 2018. 

Muriel Faure est membre du Collège de l’AMF depuis janvier 2017.

Nathalie Gay Guggenheim

Nathalie Gay Guggenheim

Ancienne élève de l'Institut d'études politiques de Paris et diplômée de l'Université de Paris II Assas, Nathalie Gay Guggenheim possède une vaste expérience dans les affaires réglementaires, en droit européen bancaire et financier.

Elle entame sa carrière au sein de la salle des marchés du Crédit industriel et commercial (CIC) de Paris, avant de devenir chargée de mission puis responsable de la supervision des sociétés de gestion à la Commission des opérations de bourse (COB) en 1994.

En 1999, elle rejoint la Direction du Trésor en tant qu'adjointe au chef du bureau des marchés financiers, puis occupe le poste de responsable juridique pour le Crédit Lyonnais Asset Management et de responsable de la conformité au Crédit Agricole Asset Management, entre 2001 et 2004. 

Elle intègre ensuite le Groupe HSBC, où elle assume plusieurs responsabilités dans les domaines de la finance et de la réglementation. Elle est notamment directrice opérationnelle des activités de marché pour HSBC France de 2012 à 2014, puis responsable de la transformation réglementaire de la banque d'investissement et de marché en Europe jusqu’en 2021. Parallèlement, elle occupe le poste de directrice de la finance durable entre 2019 et 2021. 

Depuis 2022, elle exerce en tant que consultante indépendante.

Nathalie Gay Guggenheim est membre du Collège de l’AMF depuis février 2024. 

Jean-Baptiste Massignon

Jean-Baptiste Massignon

Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris et de l’école nationale d’administration, Jean-Baptiste Massignon débute sa carrière à la direction du Trésor en 1993, en tant qu’adjoint au chef du bureau des marchés financiers de la régulation financière domestique. Il exerce également la fonction de commissaire du gouvernement suppléant auprès du conseil du marché à terme et du conseil des bourses de valeurs. 

De 1997 à 1999, il participe, en tant que responsable des finances, à la mise en place de Réseau Ferré de France. Par la suite, il codirige une entreprise d’investissement spécialisée dans le financement des entreprises émergentes de la technologie. 

Il réintègre, en 2001, la direction du Trésor, en tant que secrétaire général du Comité interministériel pour les restructurations industrielles (CIRI) et de sous-directeur du financement et de la compétitivité des entreprises. A ce titre, il contribue notamment à la mise en place de l’Autorité des marchés financiers en 2003, auprès de laquelle il est commissaire du Gouvernement. 

Il rejoint le Groupe Capgemini en 2006, d’abord en tant que responsable des fusions acquisitions. Suite à l’exercice de fonctions commerciales, il devient membre du Comité exécutif, secrétaire général et secrétaire du conseil d’administration du Groupe de 2012 à 2019.  Après s’être occupé de partenariats internationaux puis de l’intégration d’ALTRAN, il devient directeur du développement de Capgemini Invent. 

Jean-Baptiste Massignon est membre du Collège de l’AMF depuis février 2024. 

Marie-Pierre Peillon

Marie-Pierre Peillon

Titulaire d’un doctorat en sciences économiques et d’un diplôme d’études approfondies (DEA) de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, Marie-Pierre Peillon dispose de 25 ans d’expérience dans l’asset management. 

Sa carrière débute chez Concorde Finance en 1986, en tant qu’analyste financier. De 1989 à 1994, elle travaille chez Viel & Cie comme intermédiaire sur le marché monétaire, avant d’occuper le poste de chargée d’études sur les produits financiers chez Viel Finance en 1994. 

En 1998, elle rejoint le Gan en tant qu’analyste crédit obligatoire. En 2001, elle est nommée Responsable de l’analyse financière au sein de Groupama AM, avant d’occuper la fonction de Directrice de l’analyse financière et extra-financière de 2003 à 2011. Ensuite, en 2012 elle prend la tête d’un pôle intégré de Recherche (analyse économique, financière et extra-financière). 

Parallèlement à ses fonctions, elle est membre, et préside de 2010 à 2014, la Société française des analystes financiers (SFAF). En 2015, elle est nommée présidente de la Commission Finance durable au sein de l’Association de gestion d’actifs français (AFG). 

Marie-Pierre Peillon est membre du Collège de l’AMF depuis février 2024. 

Loïc Desmouceaux

Loïc Desmouceaux

Diplômé de Kedge Business School et de l'Institut d'études politiques de Bordeaux, Loïc Desmouceaux rejoint le Groupe Vantiva en 1987, où il occupe de nombreux postes de direction au niveau international au cours de plus de 35 ans de carrière. Depuis 2016, il est vice-président en charge du reporting de durabilité et de la communication RSE de Vantiva, dont il est également administrateur.

Dans la cadre de son engagement de longue date en faveur de l’actionnariat salarié, il exerce quatre mandats successifs d’administrateur et censeur de Vantiva SA, de 2003 à 2014, en tant que représentant des actionnaires salariés, et préside les Conseils de surveillance des fonds communs de placement d’entreprise (FCPE). 

Depuis 2017, il est président de la Fédération française des associations d’actionnaires salariés et anciens salariés (FAS), après avoir été délégué général de 2011 à 2017 et membre du Conseil fédéral depuis 2004. Il préside aussi le Conseil scientifique de la FAS. 

En 2018, il est nommé membre du Conseil d’orientation de la participation, l’intéressement, l’épargne salariale et l’actionnariat salarié (COPIESAS). Il participe aux travaux préparatoires de la loi PACTE sur le partage de la valeur dans les entreprises. 

Il est membre depuis 2021 de la Commission nationale de la négociation collective, de l’emploi et de la formation professionnelle. 

En 2020, il rejoint la Commission consultative Epargnants de l’AMF. 

Loïc Desmouceaux est membre du Collège de l’AMF depuis février 2024.